DéCOUVREZ L'AUTEUR
Ballister Campbell le dit lui-même : Il n’est qu’un personnage de l’ombre écrivant pour les fans de l’angoisse.
Revisitant le fantastique autant que le roman policier, il vous entraîne dans un voyage inédit avec “Clous rouges”, “Poupées de cire, Poupées de sang” et “Le cocher sans tête”, les trois premiers volumes de cette première trilogie intitulée : “Le service des affaires privées”.
OSEZ LA TRILOGIE De l'effroi !
Tome 1 : Clous rouges
Entrez donc dans l’antre du démon…
Une vieille demeure, des morts en pagaille… Suivez Walter Weems et Bart Stevens, si vous l’osez, fouillez en leur compagnie les pièces, les caves et les greniers ! Que s’est-il passé vingt ans avant ? Nul ne le sait, excepté le suicide de son propriétaire.
Retournez-vous quand même de temps en temps, on ne sait jamais… Aux dires des autochtones, la maison Masson est hantée !
Extrait du Tome 1 : Clous Rouges
Dong, dong, dong, dong…
Allongé sur un lit de camp, Stevens compta les coups. Onze heures du soir. Malgré sa fatigue, il n’arrivait pas à dormir, le froid ambiant lui glaçait le dos, et il ne pouvait empêcher ses jambes de s’agiter parfois en tremblements convulsifs. Toute la journée, lui et Walter Weems avaient parcouru de long en large les pièces de cette immense demeure laissée à l’abandon. Les pieds campés dans les scories du passé, tous deux s’étaient usé les yeux à tenter de remarquer quelque chose. Rien ! Rien, depuis les caves jusqu’aux greniers. Rien à part des meubles houssés, ainsi que des lits et des parquets couverts de poussière et de toiles d’araignées.
Et pourtant, il sentait l’angoisse monter le long de ses membres, lui raidir les muscles et lui chavirer l’estomac. Bart avait peur, mortellement peur, et ce qui l’ennuyait le plus était que cette peur ne reposait sur aucune raison valable. Il avait bien tenté de se raisonner, pourtant, s’efforçant de prêter peu d’attention à ce que Weems racontait au sujet de toutes ces morts affreuses dont la maison avait été le siège, mais ne pouvait empêcher que les dires de son collègue ne lui revinssent constamment en mémoire. Le notaire, dont il méconnaissait le nom, mort d’une crise cardiaque dans la cuisine, et les traits déformés par l’épouvante ! John Galtway, vagabond pensant avoir trouvé refuge dans Masson House, et découvert empalé sur la lance du démon sculpté sur une des tours ! Arthur Priestle, amateur de sensations fortes, dont les feuilles du parc n’avaient pas réussi à amortir la chute lorsqu’il s’était jeté du toit ! Edward Pinewill, le corps fracassé dans le même hall choisi par Harvey Cavendish pour se faire égorger. À la suite d’une discussion stupide, ce bon Ed, en pariant de passer une nuit dans la maison, ne s’était même pas aperçu qu’il signait ainsi son arrêt de mort. Même rengaine ! Comment avait-il pu pénétrer dans la maison bouclée à double tour ? Mystère !
En pointant du doigt les éclats de ses balles sur les murs de l’escalier, tous deux avaient pu constater que ce parieur jovial s’était employé à entièrement vider le chargeur de son pistolet avant de se balancer dans le vide. Contre qui, contre quoi ? Cela restait une énigme. Oswald Rupner, ce cher Oswald, gueux d’entre les gueux, le corps flottant sur la petite rivière, et coincé entre les ponts finalement pas si pourris que cela. Cuthbert Merrylan, homme à tout faire de la région, à moitié bouffé par les corbeaux et dont le cadavre dérangeait la bonne ordonnance des lieux en empiétant sur leur territoire sylvestre. Le notaire, Galtway, Priestle, Pinewill, Rupner, Merrylan… la maison les avait vomis avant de les expédier en enfer !
Tome 2 : Poupées de cire, poupées de sang
La Baronne vous salue bien !
Curieuse affaire que celle échue entre les mains de Lady Haupton, détective de choc au sein de l’agence Richmond & Bazins. Que signifient ces mannequins grandeur nature, habillés en soubrette, et envoyés à des lords anglais en guise d’avertissement ? Quelle vieille histoire est-elle censée rappeler et, surtout, pourquoi quelqu’un s’acharne-t-il à vouloir tous les tuer ? Suivez la baronne de Savoy dans ses pérégrinations et découvrez avec elle ce qui se cache derrière le club dit « des invisibles ». Méfiez-vous, Scotland Yard ainsi que certaines officines sont aussi sur le coup. Allez, entrez… Entrez donc, de plain-pied, dans ce qui fut une des plus mystérieuses enquêtes du « Service des affaires privées » !Extrait du Tome 2 : Poupées de cire, poupées de sang
À peine fit-elle quelques pas à l’intérieur que sa lampe éclaira deux objets abandonnés contre un des murs : des gigantesques savates telles qu’en portaient les amuseurs publics. Ce qui lui indiqua qu’il s’en était débarrassé pour courir plus vite. Encouragée par sa découverte, elle poussa plus avant et parcourut une cinquantaine de yards avant de se heurter à un mur de briques. Une autre impasse ? Non ! À dextre autant qu’à senestre, un autre couloir s’enfonçait dans l’ombre. D’un index impatient, Lady Haupton éteignit sa lampe de poche et laissa ses yeux s’habituer à l’obscurité ambiante. Une vague lueur provenant du côté gauche lui indiqua par où se diriger. Précautionneusement, elle s’engagea dans le boyau, passa un coude, remonta lentement le conduit pour s’arrêter net devant une autre grille, cette fois-ci ouverte, et étouffer un petit cri en se mordant le poing.
Assis sur une chaise, le tueur l’attendait, immobile à côté de ce qui lui apparut être un porte-manteau recouvert d’une bâche, une des épaules de sa combinaison tachée de filets de poussières et son bon visage de clown souriant dans la pénombre née de la lumière du jour en train de virer au crépuscule. Face à face, chacun d’eux resta de longues minutes à s’observer, à se demander qui aller bouger le premier jusqu’à ce que la baronne fît un pas en arrière sans provoquer plus de réaction que lorsqu’elle était arrivée. Étrange ! Un pas sur le côté ne le fit pas plus réagir, encore moins lorsqu’elle lui braqua le faisceau de sa lampe électrique sur le visage. Il s’écoula de nombreuses secondes avant que Teresa ne se décidât à faire un pas dans sa direction puis s’avançât franchement vers lui.
A contrario des autres, il n’était pas maquillé mais portait un masque de carnaval retenu par des sangles arrachées et dont, par dérision, quelqu’un avait pris soin de lui plaquer à nouveau sur la face. Et ce qu’elle avait pris, de prime abord, pour des filets de poussières se révéla être de longues dégoulinades de sang. Un coup d’œil plus appuyé lui indiqua qu’il tenait encore un revolver dans sa main droite, revolver qu’elle n’avait pas immédiatement repéré à cause de la pénombre. Sa conscience lui dicta de ne toucher à rien tandis que son index, d’une chiquenaude, fit basculer le masque qui dégringola sur le sol. Et de cinq… ! murmura-t-elle en contemplant les traits de Lord Margrove, à moitié défigurés par la balle qui lui avait percé le crâne de part en part. Se doutant de ce qu’elle allait trouver, la baronne tira d’un coup sec sur le tissu recouvrant l’objet juste à côté.
Toujours aussi immuables, les yeux verts du mannequin percèrent la semi-obscurité, tandis que son corps de cire se balança légèrement puis reprit son immobilité. La phrase, écrite sur l’étiquette soigneusement épinglée au revers de son chemisier, attira son regard aussi sûrement qu’un aimant sur de la limaille rouillée…
BIENVENUE EN ENFER POUR Y PASSER L’ÉTERNITÉ !
Tome 3 : Le cocher sans tête
Tremble, ô mortel… et fais tes prières car ton heure est venue !
Bretagne 1921-1922. Qui se cache derrière les assassinats des derniers Coignards, vieille famille résidant à Plouancoat ? Qui hante, la nuit, autant les rues de ce bourg situé près de Saint-Brieuc que le hameau nommé “La Pierre Sanglante” ?
À chasseur émérite, enquêteur hors pair ! Walter Weems, à la demande de Scotland Yard, reprend donc du service. Curieuse affaire, en vérité, dans laquelle se mêlent et s’entremêlent l’histoire de France et les légendes d’autrefois.
Oyez, oyez ! En vérité, je vous le dis : le cocher sans tête ne rate jamais sa proie !
Extrait du Tome 3 : Le cocher sans tête
Au-dehors, la nuit criait aux portes qui lui interdisaient d’entrer, et une petite bruine traçait de minuscules rigoles d’eau sur le bois des huisseries patinées par le temps. Ce soir, le bourg s’enfonçait dans les ténèbres, le brouillard et la pluie, se recroquevillait frileusement sur lui-même, à tel point que les façades de ses maisons, aux volets maintenant soigneusement clos, ressemblaient à des visages grimaçants en train de pleurer.
La pénombre et le crachin lui sautèrent à la face, lorsqu’il quitta les lieux. Ramenant les pans de son manteau tout autour de sa gorge pour se protéger du vent frileux qui lui glaçait le haut de la poitrine, Weems fit quelques pas en direction de la place dont une des rues le menait en direction de la demeure de son vieil ami Morange.
Glang !
L’horloge de l’église sonna le premier quart d’heure d’un nouveau jour. Minuit venait de passer et l’obscurité, troublée par la lueur des chiches réverbères qui ne laissaient entrevoir que les gouttes d’eau, sembla se refermer sur lui. Veillée mortuaire, veillée de prières appelant Dieu et ses saints à se pencher sur trois pauvres âmes rappelées à eux.
La porte de l’auberge s’ouvrit derrière lui puis se referma. Deux paysans, ivres et chaloupant s’évanouirent dans la noirceur tandis qu’une chouette, perchée dans le clocher, hulula deux fois. Soirée maudite où il fit quelque pas, la mine sombre et le cœur en berne, ne prêtant nulle attention aux signes annonciateurs de son prochain trépas. Le bout de sa canne rythma son chemin, cahin-caha, sa jambe amochée tirant mal son corps vers l’avant. Belle lurette que son hôte avait déserté les lieux, préférant ses draps frais aux bancs durs sur lesquels tous deux s’étaient assis.
Longer l’église et ses gargouilles de pierre sembla lui prendre un temps infini, et il fit une pause devant le nouveau monument aux morts dressé en mémoire de ceux tombés au champ d’honneur. Par bonheur, l’endroit lui apparut comme davantage éclairé, les rues mouillées par la pluie moins sombres, et la demeure du colonel un peu plus proche. Son regard balaya lentement l’extrémité de la place, dont les maisons ne lui opposèrent que leurs portes et leurs volets toujours fermés, puis se fixa sur quelque chose d’indistinct plantée entre deux pavés à quelques yards. Intrigué, ses pas l’amenèrent vers l’objet, et il plissa les paupières devant ce que c’était. Son unique main l’attrapa par l’extrémité et la porta devant ses yeux afin de mieux la détailler. Une plume ! Et, pas n’importe quelle plume… Une plume rectrice, celle de la queue d’un faisan !
L’attaque fut plus rapide que brutale. Weems vit une houppelande surgir à une vingtaine de mètres, ainsi qu’une série d’étincelles miroiter dans l’air de la nuit. Comme les autres, il sentit un choc contre sa gorge, et y porta sa main et son crochet avant de s’écrouler face contre terre.
PROCHAINEMENT
Tome 4 : Les tableaux de Mme Higgins
Plongez-vous au cœur de la démence !
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